Archives

  • Sondages et enquêtes
    Vol. 11 No. 1 (2023)

    Le premier numéro de 2023 que je vous présente ici ouvre une nouvelle décennie de Statistique et Société. Il comporte un dossier sur un thème que nous avons déjà abordé mais qui se renouvelle sans cesse : les enquêtes et sondages. Le dossier a été construit par Jean Chiche, membre de notre rédaction, qui a rédigé une introduction. Les thèmes qui y sont abordés sont premièrement, les problèmes de mesure appliqués au cas particulier, mais d’une grande actualité, de la rénovation énergétique par Thomas Merly-Alpa ; deuxièmement, le rapport entre les caractéristiques des enquêteurs et le taux de non-réponse, par Thierry Bornand et Baptiste Feraud ; troisièmement, le serpent de mer de l’abandon dans les enquêtes par internet, par Noemie Soullier et une équipe de Santé Publique France et enfin, quatrièmement,  l’appariement de bases de données, sur un exemple de questions liées à la pauvreté, par Huyen Tran et Guillaume Osier. On remarquera que ce dossier est particulièrement international puisque les auteurs viennent de Belgique, du Luxembourg et de France.
    Vient ensuite un entretien de Jean-Jacques Doesbeke avec Marc Hallin, professeur de statistique mathématique à l’Université Libre de Bruxelles, qui a reçu en 2022 le prix Simon de Laplace remis par la SFdS pour l’ensemble de son oeuvre. Et enfin nous vous présentons deux recensions, l’une par Antoine Houlou-Garcia du dernier livre de Jean-Baptiste Aubin et Antoine Rolland sur les modes de scrutin ; et l’autre par votre serviteur à propos de la biographie d’Adolphe Quetelet écrite par Jean Jacques Droesbeke.

  • Équité en apprentissage automatique
    Vol. 10 No. 3 (2022)

    Cette nouvelle livraison de Statistique et Société porte presque intégralement sur l’intelligence artificielle. Nous présentons un dossier monté par Bilel Benbouzid qui porte sur l’équité algorithmique. Qu’est-ce à dire ? Comme le montre l’introduction au dossier, il s’agit de l’exigence qui pèse sur les algorithmes de traiter les populations et sous-populations qui constituent une société de façon équitable. Le premier article, dû à Gilbert Saporta, expose les principaux concepts et paradoxes permettant de s’emparer de cette question. Philippe Besse présente dans l’article suivant les principales règlementations européennes dans ce secteur. Arthur Charpentier et Laurence Barry creusent, dans le troisième article, le cas spécifique du champ de l’assurance où le traitement équitable des personnes est évidemment crucial. Enfin, la parole est à nouveau donnée à Bilel Benbouzid qui, dans une communication conclusive, présente des outils venant des Science and Technology Studies permettant de faire la théorie des faits qui ont été abordés auparavant.

  • Varia
    Vol. 8 No. 3 (2020)

  • Enseignement
    Vol. 8 No. 2 (2020)

    Ce numéro est le premier dont le dossier est consacré à l’enseignement de la statistique, un sujet qui nous tient à cœur. En effet, Statistique et société a fusionné il y a quelque temps avec Statistique et enseignement, une autre revue de la SFdS. Nous en étions très heureux car il est évident qu’un domaine où la statistique et la société sont en interaction forte et riche est bien celui de la formation des futurs citoyens et des praticiens.

  • Rétrospectives
    Vol. 8 No. 1 (2020)

  • Histoires belges
    Vol. 7 No. 2 (2019)

  • Quantifier au Brésil
    Vol. 7 No. 1 (2019)

  • De la controverse récente sur les comptes publics grecs
    Vol. 6 No. 2 (2018)

    La Grèce est depuis près de dix ans le sujet d’une très vive controverse sur ses comptes publics. Cette controverse a abouti à l’ouverture d’un procès contre Andreas Georgiou, directeur de l’institut de statistique publique entre 2010 et 2015, pour divers motifs dont celui de « manquement au devoir ». Elle a été relayée par la presse internationale, et en France par Le Monde, L’Humanité et Le Nouvel Observateur et d’autres. Statistique et société se devait de rendre compte amplement d’un débat qui engageait à ce point la Statistique dans la cité.

  • En mémoire d’Alain Desrosières
    Vol. 6 No. 1 (2018)

    Le numéro que nous vous présentons aujourd’hui est d’abord composé d’un dossier comprenant des textes écrits par les lauréats de la première édition du prix Alain Desrosières décerné en 2016. L’introduction écrite par Michel Armatte, président du groupe Histoire des probabilités de la statistique et de leurs usages de la SFdS, rappelle que le prix récompense de jeunes auteurs utilisant les travaux de Desrosières dans leurs propres enquêtes. Pour cette première occurrence, ont été distingués Jean Marie Pillon pour un travail portant sur la mise en place de Pôle emploi ; Axel Pohn-Weidinger pour son article sur la catégorie du logement surpeuplé et enfin Emilien Ruiz pour son histoire des décomptes de fonctionnaires en France.

  • Ouvrir les données
    Vol. 5 No. 3 (2017)

    Pour ce numéro, nous sommes très heureux d’avoir confié l’organisation du dossier à deux jeunes docteurs, Antoine Courmont et Samuel Goëta, qui ont soutenu leur thèse l’année dernière, tous les deux sur le sujet de l’open data. Leur dossier montre que lorsqu’on dit « ouvrir les données », on ne parle pas de données préexistantes qui ne demanderaient qu’à « sortir » des institutions où elles ont été produites mais, bien au contraire, d’une activité visant à produire ces données avec les caractéristiques nécessaires à leur circulation. Définitivement, le mot de « données » est bien étrange ; on devrait dire « construits » : rien ne se donne, tout est construit ! Samuel Goëta rappelle l’histoire d’Etalab, la structure publique chargée de motiver les institutions publiques à faire l’effort nécessaire à l’ouverture ; Antoine Courmont décrit les différentes étapes nécessaires au reformatage des données ; Christian Quest explique les tensions et difficultés propres à l’établissement d’une base d’adresses ouverte ; Jonathan Gray instille une dimension internationale à la réflexion et enfin Flavie Ferchaud se demande quel type de pouvoir les données captées par les citoyens leur donnent.

  • Varia
    Vol. 5 No. 2 (2017)

    Nous abordons dans ce numéro des sujets couvrant des domaines très différents : un aperçu des transformations d’une discipline scientifique, l’astrophysique, engendrées par le Big Data, rédigé par Jean-Luc Starck ; une présentation des effets sociaux d’une entreprise de divertissement, le « Guinness World Records », proposée par Linda Ho ; un mini dossier sur l’économie des conventions, un courant français trop méconnu d’économie hétérodoxe, composé d’une introduction par votre serviteur, d’un exemple sous la plume de Robert Salais, et d’une présentation plus exhaustive du courant par Christian Imdorf ; et enfin la recension d’un livre sur l’usage des nombres au quotidien dont les auteurs sont Jean-Jacques Droesbeke et Catherine Vermandele.

  • Interrogations sur la statistique publique
    Vol. 5 No. 1 (2017)

    A l’heure où vous lirez ce texte, nous aurons un nouveau Président de la République, choisi après une campagne électorale très inhabituelle pendant laquelle se sont exprimés des bouleversements sociaux d’une profondeur rarement atteinte. La statistique a joué un rôle crucial dans ces événements, nous y reviendrons souvent.

  • BigData, marketing, consommateurs, citoyens et entreprises
    Vol. 4 No. 3 (2016)

    Le dossier de ce numéro de la revue porte sur les usages marketing du Big Data par les entreprises privées, des acteurs sur lesquels nous ne nous penchons pas assez souvent. Le dossier a été réuni par Dominique. Une des questions qui ressort avec force de ce dossier est celle de savoir comment valoriser les masses de données qui sont accumulées par les entreprises. La valeur économique du savoir : une question utile et en même temps profonde. Ce sont les marketers qui s’en sont emparé les premiers, utilisant les données pour mieux connaître les clients et les consommateurs (Crié et Willart). Une autre façon de valoriser les données est de les monétiser pour les échanger (Willart et Crié). Puis nous proposons au lecteur de s’arrêter sur les intermédiaires devenus incontournables de l’extraction de la valeur des données. D’abord sur les algorithmes (Bénavent) puis sur différentes professions et métiers du Big Data (Calcio, Salerno, Moulins). Enfin nous donnons l’exemple concret de la valorisation de ces données par EDF, un acteur crucial du développement du Big Data en France.

  • L’obligation de réponse dans la statistique publique
    Vol. 4 No. 2 (2016)

    Le but de Statistique et société est de montrer d’une manière attrayante et qui invite à la réflexion l’utilisation pratique de la statistique dans tous les domaines de la vie, et de montrer comment l’usage de la statistique intervient dans la société pour y jouer un rôle souvent inaperçu de transformation, et est en retour influencé par elle. Un autre dessein de Statistique et société est d’informer ses lecteurs avec un souci pédagogique à propos d’applications innovantes, de développements théoriques importants, de problèmes actuels affectant les statisticiens, et d’évolutions dans les rôles joués par les statisticiens et l’usage de statistiques dans la vie de la société.
  • Sécurité routière
    Vol. 4 No. 1 (2016)

    En 2002, le Président de la République Jacques Chirac avait fait de la sécurité routière une priorité nationale. Le monde de la recherche et de la quantification avait été largement mobilisé et de nombreuses publications avaient suivi. Mais cette priorité avait été remplacée par d’autres priorités et la sécurité routière a reculé dans les préoccupations de tous. Presque 15 ans plus tard, il est temps aujourd’hui de refaire un état des lieux. Le dossier que nous vous présentons ici montre à quel point les façons d’appréhender la sécurité routière sont aujourd’hui diverses, y compris et fondamentalement, dans les méthodes quantitatives utilisées pour établir les faits et dans les façons de les utiliser. Chaque auteur pointe vers certaines caractéristiques qui leur sont propres. Christian Machu défend l’accidentologie, jeune discipline dont les méthodes se focalisent sur les caractéristiques de l’accident lui-même ; Bernard Laumon insiste sur l’apport des méthodes épidémiologiques pour mieux comprendre l’insécurité ; enfin Jean Orselli se distingue en insistant sur le rôle de la sanction policière. Ces trois auteurs utilisent des sources d’information distinctes et poussent des projets de réformes différents. Une preuve supplémentaire que plusieurs méthodes statistiques, tout en restant parfaitement objectives, prennent plus ou moins consistance avec différents projets politiques.

  • Varia
    Vol. 3 No. 3 (2015)

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