Rôle et limites de la statistique dans l’évaluation des risques sanitaires liés aux OGM

Auteurs-es

  • Marc Lavielle Inria Saclay & Laboratoire de Mathématiques, Université Paris Sud Orsay

Résumé

Les plantes génétiquement modifiées (PGM) sont des variétés de plantes modifiées génétiquement par l’ajout d’un gène leur conférant, par exemple, une résistance à des insectes nuisibles comme la pyrale du maïs, où une résistance à un herbicide comme le glyphosate. La culture et l’importation des OGM font l’objet d’un cadre réglementaire européen. Toute demande d’autorisation de mise sur le marché qu’un industriel soumet doit être accompagnée d’éléments scientifiques permettant de caractériser le produit et de prouver qu’il répond aux exigences de la réglementation européenne, souveraine en la matière. Plus précisément, le pétitionnaire doit produire différentes études afin de démontrer que son nouveau produit présente des propriétés semblables à une plante non génétiquement modifiée, en termes de composition, de propriétés agronomiques, d’alimentarité, de toxicité, d’allergénicité ou encore de risque environnemental. Depuis 2003, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) chargée de ce dossier, offre la possibilité aux Etats membres d’évaluer les dossiers. En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) et le Haut Conseil des Biotechnologies (HCB) interviennent dans ce cadre. L’Anses se prononce essentiellement sur les aspects de sécurité sanitaire des OGM tandis que le HCB émet principalement des avis sur les aspects environnementaux et de composition des OGM.

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Publié-e

28-05-2013